mes axes de travail en séance: le cheval miroir, reflet des émotions et des crispations physiques

Il va montrer par ses réactions ce qui se joue en nous, et ce sans aucun jugement comme le ferait un humain avec le langage verbal.

Je suis en colère, tendu ou stressé ; le cheval est tendu, couche les oreilles,

Je suis calme, détendu-e : le cheval va soupirer d’aise et se mettre en position de repos ; les oreilles détendues.

Je suis excité-e, joueur-se : le cheval va être excité aussi, tonique, prêt à se mettre en mouvement.

Chaque cheval va refléter suivant sa personnalité :  mon Phoebus couche les oreilles et fait claquer ses lèvres à côté d’une personne stressée, Bryum lui va fuir et mettre de la distance entre lui et elle. À moi d’interpréter grâce à ma connaissance fine du caractère de mes chevaux !

Le cheval est ainsi un grand professeur d’assertivité. Rien de ce qui se passe en nous ne lui échappe, et  il nous permet d’en prendre conscience pour pouvoir travailler sur nous : c’est le tao du cheval.

L’incongruence d’une personne qu’il côtoie met le cheval dans une situation qu’il perçoit comme  dangereuse en le mettant dans l’incapacité de décrypter les intentions de la personne. Il faut donc  tomber le masque, reconnaître et accepter ce qui nous traverse , devenir congruent. (si je suis en colère et que j’exprime cette colère, le cheval sait à quoi s’en tenir. Mais si je suis en colère et que je fais semblant d’aller bien pour sauver la face, je deviens non congruent, et dangereux pour le cheval qui ne sait pas ce qu’il doit faire pour assurer sa sécurité) 

Avec le cheval, rien ne sera possible sans un ancrage, et un travail de scan corporel en conscience, puis de détente, ainsi qu’un accueil des émotions qui nous traversent.

Tout ceci constitue un premier axe de travail en séance avec le cheval,  pour identifier et décrypter les émotions qui nous traversent, et reconnaître, et remédier à nos peurs et crispations, tout ceci sans peur du jugement grâce au cheval.

Un exemple : séance avec C. , Phoebus est alors le reflet de son extrême confusion au moment de la reconnaissance de la mauvaise tournure que prend sa relation amoureuse : alternance de calme et de détente quand elle pense au bon côté de la relation (elle est encore amoureuse) : oreilles détendues, yeux fermés et encolure qui s’allonge, puis de colère et de frustration quand elle pense au côté enfermant pour elle de cette relation où elle ne respire plus : claquements de lèvres et simulacre d’attraper son bras, fouaillements de queue et oreilles en arrière. Phoebus passe en 20 minutes sans arrêt d’un état à l’autre, me donnant le tournis. C. reconnaît cette confusion en elle que Phoebus reflète, et se donne la confirmation que cette relation n’est plus bonne pour elle.

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